Et ondule la ligne

En janvier 2020 au Cloître Ouvert

EXPOSITION

Ils explorent les ramifications d’histoires collectives, la vibration, l’ondulation d’une épopée, celle d’un paysage aussi, quand le vent souffle. Hyacinthe Ouattara, Rada Tzankova, Sylvia Rhud, Thomas Leclere Zepry. Tous ont en commun une singulière démarche d’exploration, de la matière et du sujet qu’ils évoquent chacun avec obstination.

L’exposition «Et ondule la ligne» est un lieu de curiosité où le tissage se mêle à la photographie, le dessin au bas-relief, en un instant doux, vivant et résolument contemporain. Pensée en fonction de l’Histoire du Cloître, elle est une invitation au voyage, un lieu abstrait où le visiteur peut cheminer et lâcher prise sur le réel.

Et ondule la ligne

 

Tumultes de courbes et vibrations, la D Galerie présente en janvier 2020 l'exposition "Et ondule la ligne", en partenariat avec Di Mezzo. Seront visibles les oeuvres de Hyacinthe Ouattara, Rada Tzankova, Sylvia Rhud et Thomas Leclere Zepry au Cloître Ouvert, 222 rue du Fg St Honoré, 75008, du 9 au 29 janvier 2020.

 

Sylvia Rhud

Influencée par la peinture monochrome Chinoise Song, ses tableaux se lisent comme des paysages à méditer à la fois figuratifs et abstraits ou plutôt l’un à la frontière de l’autre. Diplômée des Beaux-Arts de Metz, ENSA, élève de Tony Cragg puis de Nancy, ENSA, élève de Michel Parré, elle obtient une mention Art et une bourse d’étude. Elle apprend les techniques du moulage à l’Université internationale d’Arte de Florence et à la Gypsoteca de l’instituto d’Arte et crée ensuite la Société «Apparat», de 1984-92, comme créatrice de bijoux pour de prestigieuses maisons de Couture. Rapidement elle a le désir de revenir à des formes plus libres et personnelles. Sylvia suit une formation de Peintre-Décorateur auprès des Meilleurs Ouvriers de France et crée la Société «Sylvia Rhud» Wall-Painting de 1997-2008 et travaille aux décors de prestigieux hôtels tels que l’hôtel Meurice, Loti, Georges V, la restauration des plafonds du Grand Véfour, et pour le théâtre, «Andromaque» et «K Lear» de Marie Montegani. En 2009, elle décide de se consacrer à la sculpture et la peinture en utilisant les techniques acquises, sur des formats imposants. La combinaison surface « polychrome /matière /relief » conjugués à la lumière, transforme ses tableaux bi-dimensionnels en de véritables sculptures. Ses premiers tableaux ont été présenté et vendu à l’Hôtel des ventes de Drouot en Nov 2009, mai 2010, nov 2010. Aujourd’hui elle poursuit le bas relief et le dessin, attachant une importance particulière au geste et à la chorégraphie des éléments. Son Oeuvre explore avec puissance les irrégularités de l’âme humaine d’une part à travers le genre revisité du portrait et d’autre part la vitalité plus ou moins abstraite des souffles de la nature.

Hyacinthe Ouattara

Né en 1981 au Burkina Faso, Hyacinthe Ouattara est un artiste plasticien principalement autodidacte. Actuellement, il vit et travaille en France. Après plusieurs expériences auprès d’ateliers, partant d’une formation dessin modèle vivant, Hyacinthe Ouattara a d’abord représenté picturalement le corps humain de façon onirique, fantomatique et enfantine avant d’entrer dans ses entrailles et de concentrer son travail sur l’anatomie des tissus cellulaires à travers les « cartographies humaines ».
La matière, la texture et les couleurs ont également une grande importance dans son travail pictural. Parfois le patchwork y apparaît. Ses dessins, quant à eux, sont spontanés, gestuels et questionnent l’humain. Ses installations sont souvent travaillées par la suspension (questionnement sur l’équilibre et le déséquilibre) ainsi par une réflexion sur la mémoire et depuis qu’il se concentre sur le textile, par un aspect organique. Le textile lui permet également de questionner l’ambivalence entre apparition et disparition, la représentation et l’intimité, l’identité au sens large. Ses sculptures en textiles torsadés et noués reprennent cette obsession de l’organique et travaillent la notion de lien. Ses travaux ont été vus notamment à Paris, Berlin, Dakar, Ouagadougou, Accra, Luxembourg, Kalgoorlie...

Rada Tzankova

Rada Tzankova, vit est travaille à Paris.
D’origine bulgare, Rada est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Jean Michel Alberola en peinture et dessin en 2000. Ses dessins et peintures évoquent le subtil lien que tissent des individus avec leurs territoires. Toujours entre dessins éparses et fondus de couleurs, Rada sait insuffler une poésie douce dans ce qu’elle trame sur le papier, support prédominant dans sa démarche artistique.
En 2014, elle expose et est lauréate de Hundred days Art Contest, San Francisco en peinture. Elle a reçu le prix de dessin David-Weill de l’Académie des Beaux-Arts en 1999. Cette même année elle réalise des dessins pour les livres de poésie Encre Noir, texte d’Anne de Colbert et Recueil hermétique, de Panka Klötz.
Elle reçoit le Prix de gravure Jules Vernes en 1995 et réalise la scénographie de la pièce « Full for love de Sam Shepard » à Luxembourg. En 2012, elle réalise la scénographie de la pièce «  Où vas tu poulain » de R. Moskova présenter au Théâtre Nationale de Marionnettes à Sofia.
Ces peintures sont dans les collections de la Fondation Benetton, Fondation Minko
Balkanski, Fondation Colas, Plage pour Art. Elle est présentée par Green Flowers Art Gallery à Boulogne, Rakursi Gallery à Sofia / Bulgarie, la Galerie Mansart et la D Galerie, Paris. Entre 2013 et 2018 parurent les livres d’auteur Gué désert, Ton jardin, Eau de l’âme et Ciao ciao Mickey Mouse, édités par Editions Chatoyantes, actuellement à la librairie du Musée d’Art Moderne et chez ARTCURIAL.

 

 

Thomas Leclere Zepry

Thomas Leclere Zepry est un artiste / compositeur de musique né à Reims et vivant à Paris, ou il poursuit des études d’Arts Plastiques. Étudiant à la Sorbonne, il compte d’ores et déjà à son actif en plus de participations à des accrochages collectifs, deux expositions en solo : l’une à la galerie Prose, parrainée par Jack Lang, et la seconde à la Chapelle Expiatoire, à Paris. A la fois musicien, peintre et photographe, c’est en faisant vibrer différentes matières que l’artiste rend visible son expression musicale. L’objectif de cette recherche sur la vibration est de créer une seule et même oeuvre, à la fois musicale et visible.
Lors d'installations, il crée un espace entre la nuit et le jour, où forces opposées et complémentaires se rencontrent.

Thomas Leclere Zepry