Durant mon adolescence, je me suis passionné pour le cinéma. J’ai alors tenté de me
constituer une culture visuelle, en consommant un maximum de films et en achetant un appareil photo, pour exercer mon regard à la création d’images.
J’ai appris les bases techniques de l’exposition et pris un réel plaisir à découvrir les images
figées sur la pellicule, en sortant du labo. Mais le désir de voir ces images s’animer m’a fait abandonner peu à peu mon appareil photo.
Quelques années plus tard, je suis entré à l’université Paris I, en section cinéma, et ai obtenu en 2013 un BTS Audiovisuel option montage, ce qui me permis d’entamer une carrière de monteur vidéo dans le domaine de la télévision. Entre temps, mon reflex Nikon prennait la poussière dans un placard.
Ce n’est que lors d’un voyage au Canada en 2016 que j’ai décidé de ressortir mon appareil photo pour documenter mon voyage. L’engouement revenu, la magie de la chimie qui révèle la lumière me séduit à nouveau. Depuis, je ne me déplace plus sans mon appareil chargé, pour être prêt à déclencher si mon regard est interpellé.
J’aime découvrir ce que l’univers de la photograghie argentique a à offrir, qu’il s’agisse des changements de couleurs d’une pellicule périmée ou de l’instantanéité d’un polaroid.
Mais mon travail est le plus souvent le fruit de moments spontanés, révélés par la lumière naturelle au cours d’errances ou de voyages.
Hugo Violi a participé à l’exposition -30 (2019) de la D Galerie.
